Ce roman embarque le lecteur à Amsterdam au XVII siècle et en Allemagne aux alentours des années 20.
Au XVII siècle Amsterdam est une des seules villes à assurer la liberté à la communauté juive. Le philosophe Baruch Spinoza ne se conformera pas aux pensées de sa communauté et en sera excommuniée en 1656.
Spinoza en avance sur son temps remettra en cause la suprématie de Dieu et de l’autorité religieuse. Il assumera cette hérésie au nom de la liberté et du principe de la raison.
En Allemagne Alfred Rosenberg philosophe antibolchévique et antisémite devient l’idéologue du parti national socialiste. Rosenberg n’oubliera jamais alors qu’il était adolescent la lecture imposée par son professeur et le principal, du livre L’Ethique de Spinoza. Livre qu’il ne pût parvenir à lire et sur lequel il s’interrogera toute sa vie. Car le grand Goethe que Rosenberg admirait considérait Spinoza comme le plus grand des penseurs.
Rosenberg sur l’ordre d’Hitler se rendra aux Pays-bas et dans d’autres pays d’Europe. Au musée Spinoza de Rijnsburg il emportera toute la bibliothèque personnelle de Spinoza.
Pour Rosenberg le problème Spinoza demeure présent dans son esprit. Il reste intrigué par ce juif. Le courage de cet homme l’impressionne. Un paradoxe ! Un juif à la fois courageux et sage.
L’auteur a choisit la forme du récit en alternant chaque personnage Spinoza et Rosenberg.
Chacun exprime les raisons de ces choix, le lecteur pénètre ainsi mieux dans leur psychologie.
Faits ou fiction : l’épilogue à la fin du roman éclairera le lecteur.
Irvin Yalom grâce à cette histoire parvient à donner quelques repères dans la vie de Spinoza.
Le lecteur en sortira avec l’envie probable d’approfondir ces concepts et le sentiment d’avoir passé un très agréable moment de lecture.
Béatrice, Espace adulte
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire